Sandrine

Il y a une vie avant et après l’Etincelle.

Avant l’Etincelle, j’ai été salariée dans plusieurs associations dans le secteur des musiques actuelles. Cette histoire, je la raconte dans ma première conférence gesticulée « Les associations peuvent-elles changer le monde ? ». C’est à travers cette formation que j’ai rencontré l’Etincelle, que j’ai pu analyser ce que je vivais, que j’ai pu le raconter et que j’ai pu déculpabiliser.

Et puis la formation s’est terminée. Mais l’Etincelle m’avait ouvert l’appétit : j’avais compris un morceau de mon vécu, il fallait que je comprenne le reste. Mieux, j’avais à présent envie de transmettre moi aussi, envie de pratiquer l’éducation populaire au sujet de laquelle j’avais lu, dont on m’avait parlé mais qui semblait être un mythe. Mais pas n’importe quelle éducation populaire, une éducation populaire politique. Pour émanciper, pour transformer, pour soigner aussi.

Depuis septembre 2020, j’ai rejoint cette équipe auprès de qui je me suis formée sur le terrain, avec des bouquins, à travers des stages. Et aujourd’hui j’arrive à dire et à sentir que j’ai un métier : je suis éducatrice populaire. Ça valait le coup d’attendre tout ce temps pour la trouver, l’éducation populaire politique !